Le couvreur intervient après le charpentier. C’est lui qui met le bâtiment « hors d’eau » ce qui permet aux plâtriers, peintres, plombiers et électriciens de pouvoir commencer leur travail.

Le couvreur réalise, répare et entretien les toitures. Il assura également la pose d’accessoires tels que les chéneaux, les gouttières, les lucarnes…

Pour chaque chantier, le couvreur prévoit et apporte le matériel nécessaire, met en place les échafaudages, prépare son support (généralement des liteaux de bois ou chanlattes) sur lequel il disposera la toiture.

Si les techniques qu’il emploie n’ont pas changé, les matériaux utilisés se sont beaucoup diversifiés. Selon le bâtiment, la région, le couvreur utilisera l’ardoise, la tuile, le chaume mais aussi le zinc, l’aluminium, le cuivre, l’acier …

Il travaille le plus souvent sur des chantiers de constructions neuves, mais il est aussi amené à assurer l’entretien et la réhabilitation de constructions déjà existantes.

Le couvreur travaille été comme hiver sur les toits ; il est donc souvent exposé aux intempéries, au froid mais aussi à la chaleur, aux courants d’air. Une bonne résistance physique est donc absolument nécessaire.

Il travaille en hauteur avec des changements fréquents de position (debout, agenouillé, accroupi…) par conséquent souplesse et équilibre sont indispensables.

Pour exercer ce métier il faut avoir des qualités manuelles certaines : adresse, précision, soin…

Le couvreur doit respecter des règles de sécurité individuelles et collectives même si les systèmes de sécurité et d’échafaudages modernes réduisent les risques d’accident.

Contre-indication : le vertige

Débouchés :

Après quelques années, le couvreur peut accéder à un poste de chef couvreur. Il peut se spécialiser comme couvreur-ardoisier, couvreur-zingeur… Il peut aussi s’installer à son compte : une formation en comptabilité et gestion est alors indispensable. Salaire de départ : le SMIC